Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Où sont les 7 pétitions du Notre Père dans la Flûte Enchantée ?

Réponse du Maitre Samaël:

Le « Notre Père » laissé par le Maître Jésus, nous invite à connaître ces parties divines qui sont toujours avec nous lorsqu’il dit : « Notre Père qui est aux cieux », ces cieux représentent les dimensions supérieures de la nature, en disant « notre », il est évident qu’il veut dire par là que nous avons chacun le notre propre.
Osiris est ce même Père qui est en Secret, de lui se dédouble sa partie féminine, notre divine mère Isis. Il nous faut apprendre à vénérer et respecter ces principes divins, car ils sont à l’intérieur de nous avec l’unique objectif de nous conduire sagement des ténèbres à la lumière.
« 151- Il est indispensable que nos disciples cultivent cette belle qualité qu’est la vénération. 152 – Nous devons vénérer profondément toutes les choses sacrées et divines. 153- Nous devons vénérer profondément toutes les œuvres du Créateur. 154- Nous devons vénérer profondément les Vénérables Maîtres de la Fraternité Blanche. 155- Le respect et la vénération nous ouvrent entièrement les portes des mondes supérieurs » (Samaël Aun Weor. La Rose Ignée)

Pourquoi la Flûte Enchantée donne-t-elle autant d’importance à la parole ? Qu’est ce que cela à avoir avec l’initiation ? En vérité, le verbe est sacré ; nous disons dans le Notre Père : « Que Ton Nom soit sanctifié », c'est-à-dire, le verbe divin, la parole créatrice ; ceci implique que l’on doit se rendre compte que la divinité a créé tout ce qui existe avec le Verbe, pour cela il est divin. La philosophie grecque associe le nom Logos à la divinité et littéralement signifie : parole, verbe.
Le pouvoir est l’attribut de l’Esprit Saint, l’amour du Christ et la vérité est l’attribut du Père intérieur, et chaque fois que nous mentons, il se produit un court circuit avec Cela qui n’a pas de nom. Il est important d’apprendre à parler lorsque l’essence parle et à se taire lorsque l’essence se tait.
« Nous devons cultiver la sincérité parce que dans la substance de la sincérité poussent les plus belles fleurs de l’esprit » (Samaël Aun Weor. Rose Ignée).

Nous vivons dans les ombres de l’ignorance et de l’erreur, mais la lumière du Soleil de la sagesse intérieure peut les expulser et nous donner une vie remplie, intègre et heureuse. Mais comme le disent les enseignements de la Flûte Enchantée, il faut être entièrement consacré au service des initiés, c'est-à-dire que notre vie, dans tous ses détails, doit devenir ce même chemin intérieur. 
C’est pour cela que dans la prière du Seigneur, le Maître Jésus dit : « Que ton Règne vienne à nous » demandant ainsi avec toutes les forces de notre âme que se manifestent dans notre vie la majesté de notre Père qui est en Secret (Osiris même), et notre Divine Mère Isis.

« Oh Isis et Osiris, concédez à ce nouveau couple l’esprit de la sagesse ! Vous qui guidez les pas des pèlerins, fortifiez-les dans le danger en leur donnant la patience. Montrez-leur le prix de l’épreuve, et s’ils devaient aller à la tombe, récompensez leur vertu audacieuse, en les plaçant dans votre demeure ».
Pendant la méditation, lorsque le mental est silencieux, est la meilleure façon d’entrer en contact avec eux et leur demander de l’aide, ils peuvent nous donner de la sagesse
À travers des intuitions, qui sont précisément la « voix du silence », comme les intuitions de Don Emmanuel Kant, celles-ci surgissent dans le calme du mental.
Pour cela il est nécessaire que tous les jours nous nous concentrions sur eux pour leur demander de la sagesse sur le chemin ; ils guident les pas des pèlerins sur le chemin intérieur, le sentier de la perfection, ils pourront nous guider sur des chemins sûrs, mais, avant tout il est indispensable d’accomplir leur volonté car ils savent ce qui est le mieux pour nous. 
Normalement, dans nos prières, nous demandons que soit faite notre volonté et non celle de notre Etre, il est nécessaire de changer d’attitude, le maître Jésus dit clairement dans sa prière du Notre Père : « Que soit faite, Seigneur, ta volonté, sur la Terre comme au Ciel ».
Nos parents internes peuvent nous fortifier dans le danger, il est seulement important d’être « en Souvenir de Soi » pour pouvoir recevoir leur aide, dans un état d’alerte nouveauté, en nous auto observant, en restant vigilants de nos pensées et de nos sentiments.

« Pour la seconde fois nous vous souhaitons la bienvenue, oh hommes, dans le royaume de Sarastro. Sarastro vous rend ce qui vous fut enlevé, la flûte et les clochettes. Si vous ne dédaignez pas cette nourriture, mangez et buvez joyeux ; Lorsque nous nous verrons pour la troisième fois, l’allégresse sera la récompense de votre courage ! Tamino, courage ! Le but est tout proche. Et toi, Papageno, reste silencieux ! »
L’appel de la conscience est une faculté qui doit être développée en chacun de nous, c’est lui qui peut nous indiquer si ce que nous sommes entrain de faire est une bonne ou une mauvaise chose, c’est la conscience des juges ; le remord est une de ses fonctions, nous n’allons pas bien si nous n’avons pas en nous cette précieuse faculté ; les trois petits génies représentent le fait de faire attention à cet appel. 
En même temps, ils apportent le pain venu d’en haut, celui que nous demandons dans la prière du Notre Père lorsque nous disons : « Donne nous notre pain quotidien », cela ne se réfère pas au pain physique, mais plutôt au sacré Shechinah hébreux, ou à la divine providence, la sagesse divine, la connaissance des dimensions supérieures du cosmos.
« Les mots « chaque jour », signifient le « Pain supersubstanciel » en grec ou le « Pain d’en Haut ». La Gnose donne ce Pain de Vie en ce sens qu’elle nous donne les idées et les forces qui nous permettent de désintégrer nos erreurs psychologiques.
A chaque fois que nous réduisons en poussière cosmique tel ou tel « Moi », nous gagnons une expérience psychologique, nous mangeons le « Pain de la Sagesse », nous recevons une nouvelle connaissance. La Gnose nous offre le « Pain Supersubstanciel », le « Pain de la Sagesse » et nous indique avec précision la nouvelle vie qui commence en nous-mêmes, à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant » (Samaël Aun Weor. Psychologie Révolutionnaire).

Le Maître Jésus dans la prière du Notre Père nous donne la même clef qui se trouve dans la Flûte Enchantée, lorsqu’il nous dit : « Pardonne-nous nos dettes comme nous pardonnons à nos débiteurs », si nous demandons miséricorde, nous devons apprendre tout d’abord à pardonner et cela implique l’élimination des mois de la vengeance, de la rancœur et ne plus vivre en pensant à ce qu’on nous doit.
Comme nous sommes beaucoup à être éloignés de cela, comme nous n’avons pas ces vertus, nous sommes la vive représentation de Monostatos, ou de la Reine de la Nuit, c’est pour cela qu’on nous appelle, à juste raison « animaux intellectuels » car pour avoir la véritable qualification « d’homme », il nous manque beaucoup.
Nous devons nous libérer des lois inférieures qui nous causent de la souffrance, nous restons en elles par la vengeance, le désir de revanche, pour vouloir « sortir le clou », par vouloir se faire justice soi même de nos propres mains ; il est indispensable de nous tenir aux lois supérieures et celles ci se manifestent lorsqu’apparait le pardon, la bonté et la compréhension.
« Tant que nous nous identifions à nous-mêmes, nous ne pouvons pardonner à quiconque. On a mal lorsqu’on nous insulte, on souffre lorsque l’on nous humilie, on a mal lorsqu’on nous dénigre. Pourquoi ? Parce qu’on a le moi de l’orgueil et de l’amour propre en dedans qui est bien vivant et tant que l’on a le moi de l’amour propre, on souffre lorsque quelqu’un blesse notre amour propre. Ainsi, si nous nous identifions, alors il n’est pas facile de pardonner et je dirai même plus : payer vos dettes ceci est préférable ». (Samaël Aun Weor. Le Mystère de la Lune).

La tentation est feu et la vaincre est lumière. La tentation est une façon d’éprouver l’aspirant, toute tentation est un examen, si nous la passons viennent les pouvoirs, les facultés, les dons et les vertus ; si nous échouons dans l’épreuve nous perdons des valeurs, car il ne nous ait pas donné d’épreuves que nous n’ayons pas la possibilité de passer. Le Maître Jésus nous dit dans la dernière partie de la prière magique du Notre Père : « Ne nous laisse pas tomber dans la tentation, mais libère-nous de tout mal », nous ne demandons pas de ne pas en avoir, mais nous demandons d’avoir la force spirituelle de les passer.