Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Quelle est la signification du crâne au centre de la représentation de Coatlicue ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Réponse du Maître Samael Aun Weor : Sur sa poitrine pendent des seins tombants ; un collier de cuir, orné de cœurs parmi quatre mains tendues, se termine par un crâne au niveau du nombril de la déesse et remonte jusqu’à ses épaules. Ses bras sont plaqués contre son corps, les avant-bras fléchis ; sous ses mains, qui se terminent par des têtes de serpents précieux aux mâchoires entrouvertes et aux incisives supérieures en forme de griffes, pendent des rectangles cubiques lisses, géométriquement parfaits, avec une ligne verticale au centre de chaque face, symbole de la perfection des œuvres qu’elle tient entre ses mains. Sur ses épaules et ses coudes figurent des griffes de tigre et des yeux d’aigle.

Sa courte jupe de serpents entrelacés, les têtes pointant vers le bas, est ceinturée à la taille par une large ceinture de serpents précieux. Noués sous son crâne aux orbites pleines et au regard défiant, les têtes pendent vers l'avant comme les extrémités dénouées d'une cravate, symbolisant que tout dans l'univers est un produit du feu sexuel.

Le crâne au nombril de la déesse n'est ni l'extrémité de son collier ni l'agrafe de sa ceinture, mais Coatlicue, la dévoreuse d'hommes et déesse de la terre et de la mort, dont le corps se projette vers l'avant entre ses cuisses, du bas-ventre jusqu'à ses pieds.

Samaël Aun Weor, livre: La Magie Christique Aztèque. Monographie n° 10 Coatlicue.

 

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Sa jupe de serpents entrelacés, symbole de mariage et d'union pour les devoirs sacrés, nous rappelle la décence sexuelle que les célibataires et les personnes mariées devraient pratiquer afin de provoquer la mort de toutes leurs imperfections. Cette mort est symbolisée par le crâne humain sur son plexus solaire, d'où pendent deux serpents pointant vers le bas, symbolisant que tout dans l'univers est un produit du feu sexuel. De plus, ce crâne au nombril de la déesse n'est ni l'extrémité de son collier ni le fermoir de sa ceinture, mais Coatlicue, la dévoreuse d'hommes et déesse de la terre et de la mort, dont le corps serpentin et massif se projette entre ses cuisses, de son bas-ventre jusqu'à ses pieds. Elle engloutit les hommes qui ont perdu leur individualité et les guide pour devenir des serpents à plumes, Quetzalcoatl. Elle se réjouit lorsque nous tuons l'ego ; les agrégats psychologiques doivent être éliminés de notre psyché, consciemment ou malgré nous. Elle est celle qui tue les défauts. Celui qui ignore les lois de la Mère n'atteindra jamais le Père.

Le Magazine La Sagesse de l'Être 107: "Coatlicue."