Qui est le Messie qui a inspiré le chef-d'œuvre de Handel ?
Réponse du Maître Samaël Aun Weor :
Jésus, le Divin Rabbi de Galilée, a enseigné à tous les êtres humains le chemin de la Vérité et la Révolution Dialectique.
La Vérité s'est incarnée en Jésus et s'incarnera en chaque personne qui accomplira la Révolution Intégrale.
Si nous étudions les religions, si nous procédons à une étude comparative des religions, nous y trouverons toutes le culte du Christ ; seuls les noms donnés au Christ diffèrent.
Le Divin Rabbi de Galilée possède les mêmes attributs que Zeus, Apollon, Krishna, Quetzalcoatl, Lao Tseu, Fuji (le Christ chinois), Bouddha, etc.
On est frappé, lorsqu'on étudie les religions de manière comparative, de constater que toutes ces figures religieuses sacrées, personnifiant le Christ, naissent le 24 décembre à minuit.
Toutes ces figures sacrées sont issues d'une conception immaculée ; toutes naissent par la puissance et la grâce du Saint-Esprit. Tous naissent de vierges immaculées avant, pendant et après l'accouchement.
Marie, pauvre et inconnue des Hébreux, mère de l'Adorable Sauveur Jésus-Christ, a reçu les mêmes attributs et pouvoirs cosmiques que les déesses Isis, Junon, Déméter, Cérès, Vesta, Maïa, Adonia, Insoberta, Rhéa, Cybèle, Tonantzin et d'autres encore.
Toutes ces divinités féminines représentent la Mère Divine, le Féminin Cosmique Éternel.
Le Christ est toujours le fils de la Mère Divine, et toutes les religions saintes la vénèrent.
Marie est fécondée par le Saint-Esprit. La tradition rapporte que le Troisième Logos, sous la forme d'une colombe, a rendu fertile le sein immaculé de Marie.
La colombe est toujours un symbole phallique. Souvenons-nous de Péristera, nymphe de la suite de Vénus, transformée en colombe par amour.
Chez les Chinois, le Christ est Fu-ji. Le Christ chinois, né miraculeusement par la grâce du Saint-Esprit.
Une jeune fille nommée Hoa Se marchait au bord du fleuve lorsqu'elle posa le pied sur l'empreinte du Grand Homme. Aussitôt, elle fut saisie d'une aura merveilleuse et conçut.
Douze ans plus tard, le quatrième jour du dixième mois lunaire, à minuit, naquit Fu-ji, nommé ainsi en souvenir du fleuve sur les rives duquel il fut conçu.
Dans le Mexique ancien, le Christ est Quetzalcoatl, Messie et sauveur des Toltèques.
Un jour, alors que Chimalmán était seule avec ses deux sœurs, un envoyé du ciel lui apparut.
À sa vue, les sœurs moururent de peur. Apprenant de l'ange qu'elle concevrait un fils, elle conçut aussitôt, sans intervention humaine, Quetzalcoatl, le Christ mexicain.
Chez les Japonais, le Christ est Amida, qui intercède auprès de la Déesse Suprême Ten Sic Dai Tain, plaidant pour tous les pécheurs.
Amida, le Christ japonais du shintoïsme, est celui qui a le pouvoir d'ouvrir les portes de Gokurat, le Paradis.
Les Eddas germaniques mentionnent Khristos, le dieu de leur Théogonie, semblable à Jésus, né lui aussi le 24 décembre à minuit, tout comme Odin, Wotan et Beleno.
Lorsqu'on étudie l'Évangile de Krishna, le Christ hindou, on est surpris de découvrir le même Évangile que celui de Jésus, alors que Krishna est né plusieurs siècles avant Jésus.
Devaki, la vierge hindoue, conçut Krishna par la puissance du Saint-Esprit. L'enfant-dieu Krishna fut emmené à l'étable de Nanden, et les dieux et les anges vinrent l'adorer.
La vie, la passion et la mort de Krishna sont semblables à celles de Jésus.
Samaël Aun Weor, livre: La Révolution de la dialectique.
Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :
Haendel traversa ce que l'on pourrait appeler une « nuit obscure de l'âme ».
Ses lettres de cette période révèlent un homme tourmenté par un sentiment d'échec et d'abandon.
« Ma fortune s'est évanouie comme de la fumée », écrivait-il à un ami, « et mon esprit est plongé dans les abysses les plus sombres. »
Loin d'être une faiblesse, cette vulnérabilité personnelle allait devenir le moteur de son œuvre la plus transcendante.
C'est à cette époque qu'il reçut le livret du Messie du poète et penseur Charles Jennens, fervent anglican et érudit biblique. Le texte contient des prophéties de l'Ancien Testament annonçant la venue du Sauveur, des passages bibliques relatant la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ.
L'inspiration de Haendel fut immédiate et transformatrice, car, selon ses domestiques, le compositeur s'enferma chez lui pendant 24 jours, ne mangeant et ne dormant presque pas.
Dans cet isolement créatif intense, Haendel vécut ce qu'il appelait lui-même une « visite divine ».
Le Magazine La Sagesse de l'Être 106: "Le Messie de George Frideric Handel."
