Que nous apprend la Neuvième Symphonie selon la Kabbale ?
Réponse du Maître Samaël Aun Weor :
La Neuvième Sphère est décisive pour l'aspirant à la Réalisation. Il est impossible d'atteindre la réalisation intime du Soi sans avoir incarné l'Âme. Nul ne peut incarner l'Âme sans avoir engendré l'Astral Christique, l'Esprit Christique et la Volonté Christique. Les véhicules intérieurs actuels de l'homme mentionnés par la Théosophie ne sont que de simples formes mentales que tout homme doit dissoudre pour atteindre la réalisation intime du Soi.
Nous devons naître, et naître est, a été et sera un problème sexuel absolu. Il est nécessaire de naître, et pour cela, il faut descendre à la Neuvième Sphère. C'est l'épreuve ultime pour la dignité suprême de l’Hiérophante. C'est l'épreuve la plus difficile. Il est très rare de trouver quelqu'un qui puisse la réussir. En règle générale, tout le monde échoue dans la Neuvième Sphère.
Il est nécessaire que les époux s'aiment profondément. Les gens confondent le désir avec l'Amour. Chacun chante au désir, et le confond avec ce qu'on appelle l'Amour. Seuls ceux qui ont incarné leur Âme savent ce qu'est l'Amour. Le soi ne sait pas ce qu'est l'Amour. Le soi est désir.
Quiconque incarne son Âme est donc un Bouddha. Chaque Bouddha doit œuvrer dans la Neuvième Sphère pour incarner le Christ Intérieur. Dans la Neuvième Sphère, le Bouddha naît. Dans la Neuvième Sphère, le Christ naît. Nous devons d'abord naître en tant que Bouddhas, puis en tant que Christs.
Béni soit l'Amour. Bienheureux ceux qui s'aiment vraiment. Bienheureux ceux qui sortent victorieux de la Neuvième Sphère.
Samaël Aun Weor. Livre : Le Mariage Parfait.
Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :
Le fait qu'il s'agisse précisément de la Neuvième Symphonie selon la Kabbale lui confère un enseignement que nous ne devons pas négliger ; Neuf représente la génération, le génie, la générosité, l'initiation, ou le chemin vers la sagesse, le travail de transmutation des énergies créatrices.
« Freude » signifie joie en allemand, mais c'est aussi plaisir ou allégresse ; l'éminent écrivain espagnol Don Mario Roso de Luna l'interprète comme « volupté », ce qui correspond parfaitement au symbolisme kabbalistique.
De plus, dans cette sublime ode, il affirme que « Freude » (joie ou volupté) est la fille d'Élysée (les Champs Élyséens), la quatrième dimension ou Éden, dont le sens est étonnamment le même (« Éden » = « délice » ou « plaisir »).
Le texte prend alors tout son sens, ce qui a été décrit devient clair, car tous les mots, même le numéro de la symphonie, s'accordent.
Comme si un bandeau nous avait été retiré, nous comprenons maintenant pourquoi Don Mario Roso nous traduit ainsi la première partie :
« Ô volupté, le plus beau rayonnement divin, fille d'Élysée. » « Ivres d'émotion, nous osons entrer dans votre sanctuaire en chantant : – Vos effluves magiques resserrent les liens sacrés que les relations sociales, impitoyables et cruelles, oseraient un jour briser… »
Et nous avons un double message, sans que l'un ne se contredise l'autre : celui de la fraternité universelle, de l'amour pour l'humanité, de la volonté de ressentir et de penser ce que notre prochain pense et ressent, de ressentir les peines, les problèmes et les besoins d'autrui comme les nôtres et d'agir pour y remédier.
D'autre part, c'est la découverte que dans les charmes des mystères de l'amour réside le meilleur moyen de s'unir à la divinité, que dans le savant mélange du magnétisme féminin et masculin réside la clé de tout pouvoir.
Le Magazine La Sagesse de l'Être 106: "La Neuvième Symphonie de Beethoven"