Quelle signification donnons-nous, nous les gnostiques, aux Quatre Saisons ?
Réponse du Maître Samaël Aun Weor :
Lorsque nous observons la Terre avec ses quatre saisons, nous comprenons bien que notre planète Terre tourne autour du soleil en 365 jours, avec quelques minutes et fractions de seconde. C'est ce qu'on appelle l'année terrestre et qui comporte quatre saisons : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver.
On ne peut nier qu'il existe aussi l'année sidérale, l'année cosmique. Notre système solaire, Ors, dans lequel nous nous mouvons et existons, parcourt la ceinture zodiacale en 25 968 ans. Ce voyage du système solaire autour de la ceinture zodiacale constitue une année sidérale.
L'année sidérale, comme l'année terrestre, comporte quatre saisons : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. Le printemps de l'année sidérale est l'âge d'or, où la vie est un véritable Éden. L'humanité émerge parfaite des mains de son Créateur, les hiérarchies solaires gouvernent, et le bonheur bouillonne et vibre partout.
Durant l'été, ou l'âge d'argent de l'année sidérale, cette splendeur primordiale s'estompe quelque peu. Les hiérarchies solaires continuent de gouverner un monde sans frontières, un monde où règnent la paix et l'amour.
À l'automne, l'âge de cuivre de l'année sidérale, l'humanité commence ses frontières et ses guerres, ses haines et ses crimes. Mais en hiver, à l'âge du fer, tout s'achève par un cataclysme terrifiant.
Nous nous trouvons précisément en hiver, à l'âge du Kali Yuga, l'âge du fer. Chaque fois qu’une race atteinte l'âge du fer, le Kali Yuga, elle périt dans un cataclysme terrifiant et formidable.
Que dire, par exemple, de la race polaire, autrefois habitante de la calotte glaciaire du pôle Nord ? Elle a péri.
Que dire des Hyperboréens, auxquels Friedrich Nietzsche fait allusion ? On dit qu'ils ont péri, dévastés par de puissants ouragans.
Que dire des Lémuriens ? Ils périrent sous la pluie, le feu et les tremblements de terre.
Et que dit-on des Atlantes ? Que disent les livres sacrés ? En vérité, ils affirment tous qu'il y eut un Déluge Universel. C'est alors que l'axe de la Terre fut bouleversé, que les mers se déplacèrent et que des millions d'habitants périrent dans les eaux de l'océan Atlantique.
Il est bon que vous compreniez maintenant pourquoi nous sommes à la fin de l'Âge du Fer. Le symbolisme ésotérique et occulte, pour représenter le moment présent, place un grand sablier ; il est immobile, inactif, comme pour indiquer que la fin des temps est arrivée. À côté du sablier, un squelette avec sa faux symbolise la mort.
Le début de la fin de cette race aryenne commença précisément dans la constellation du Verseau. C'est alors que le soleil reprit sa course, accompagné de toutes les planètes du système solaire, autour de la ceinture zodiacale. Une race ne dure pas plus longtemps qu'un tour du système solaire autour des douze constellations. Elle est maintenant revenue à son point de départ.
Samaël Aun Weor. Livre : Conférence sur Hercolubus.
Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :
Telle est généralement la vie des êtres humains. Au cours de leur existence, ils traversent quatre âges fondamentaux : l’enfance, où les vertus se développent et se forgent, et où la personnalité se forge au gré des paroles douces et de l’affection de leurs parents, une étape d’épanouissement et de beauté ; plus tard, dans la plénitude de la jeunesse, différentes énergies créatrices se manifestent, capables d’initier de grandes entreprises, ou, dans la nature, de produire de grands fruits, comme l’étape d’un été merveilleux où l’on récolte ce qui a été semé au printemps de l’enfance ; l’automne ne tarde pas à arriver, avec une certaine maturité chez l’être humain, où il met en œuvre tous ses efforts et toutes ses expériences, se préparant à savourer un repos et une paix merveilleux face au froid hivernal qui approche.
Ainsi, représentés chez l’être humain comme dans la nature, ces quatre âges ou étapes, et si nous les relations en musique, nous y trouverions de merveilleuses expressions qui exaltent les valeurs de l’âme. Voilà à quoi sert la vie, pourrait-on dire, pour créer ces valeurs par un travail intérieur, avec joie, inspiration et profonde dévotion, rappelant l'un des principes fondamentaux de la connaissance gnostique : l'émergence de l'essence de l'Absolu, arrivant vivante dans les mondes, les races et les sous-races. Car la connaissance gnostique raconte que toute essence émane d'un lieu paradisiaque pour naître.
Dans les Quatre Saisons, Vivaldi, ordonné prêtre de 1687 à 1693 et pratiquant liturgies, confessions et exercices spirituels, fait preuve d'un enseignement exemplaire qui inspire une imitation de la vie, avec des rythmes dépassant la joie des trilles, des envolées gracieuses et libres, communiant avec l'âme de l'auditeur, telle une représentation complète d'une naissance sur Terre.
Le printemps, l'été, l'automne et l'hiver suivent une boussole kabbalistique liée au quatre, dont la représentation est le fondement du développement.
De même, nous sommes dans le ventre maternel, où règnent chaleur, protection, amour et nourriture. En franchissant la porte de la naissance, tel un fruit cueilli sur l'arbre pour une nouvelle étape, l'être humain commence sa vie. Tout au long de celle-ci, il trouve joies, enthousiasme, moments de lutte, de confrontation, et peut-être même amour et compassion. Mais à la fin de l'existence, un hiver froid revient, où la vie cesse. Selon le gnosticisme universel, nous pouvons retourner au sein du Nirvana avec sagesse ou simplement y retourner.
Le Magazine La Sagesse de l'Être 106: "Les Quatre Saisons."
