Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Comment rendre consciente la connaissance gnostique ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Si on est uniquement encombré de théories, si on n’a rien réalisé de pratique, si on n’a pas pris conscience de ce que j’ai enseigné dans les livres, si nous laissons la connaissance dans la mémoire, on peut dire que nous avons perdu notre temps misérablement.

La mémoire est le principe formateur du Centre Intellectuel. Quand une personne aspire à quelque chose de plus, quand quelqu’un regarde à travers les limitations du subconscient, voit ce qu’il a déposé dans sa mémoire et analyse ou médite sur l’événement ou l’enseignement ultime d’un livre ésotérique, alors ces valeurs passent dans la phase émotionnelle du Centre Intellectuel. Quand on désire connaître la signification profonde de ces connaissances, et que la personne s’adonne pleinement à la méditation, alors, de telles connaissances passent évidemment au Centre Emotionnel proprement dit et arrivent à être senties dans le fond de l’âme.

Quand les connaissances, les valeurs connaissables de l’Essence, ont été expérimentées de façon limpide, alors, finalement, elles restent déposées dans la conscience et ne se perdent jamais. L’Essence reste enrichie de celles-ci.

Maintenant, nous comprendrons quelle est la façon de rendre conscientes les connaissances gnostiques que j’ai données dans les livres que j’ai écrits auparavant et dans celui-ci également.

La méditation convient formidablement pour nous rendre conscients des connaissances gnostiques, mais ne commettons jamais l’erreur de laisser les connaissances exclusivement dans les théories ou la mémoire, parce que si nous procédions ainsi, jamais nous n’obtiendrions la domination du mental.

Samaël Aun Weor. Livre : Révolution de la dialectique.

 

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Toute connaissance doit être reçue dans ce que nous appelons dans la gnose « zéro radical », c'est-à-dire comme si nous n'avions jamais rien entendu, sans comparaisons mentales, sans raisonnement ; à l'esprit spontané et ductile, libre. Chaque conférence doit être étudiée attentivement, sans hâte, sans lire à 500 km/h, en essayant de capter la profondeur de chaque enseignement.

Une fois cela fait, si nous voulons vraiment étudier la Doctrine Secrète du Sauveur du Monde d'une manière correcte, alors nous devons aller plus loin et cela n'est possible qu'en méditant. Nous procéderons donc à la relaxation du corps et de l'esprit, afin qu'il reste dans un silence absolu, activant la conscience. Dans cet état, nous devons revoir le chapitre, la conférence, l'enseignement que nous voulons apprendre.

Dans la mesure où nous nous consolidons dans ce travail, peu à peu l'enseignement se déplacera d'abord vers la partie émotionnelle du centre intellectuel (puisque chaque centre a sa partie intellectuelle, émotionnelle et motrice). Quand nous sommes arrivés ici, nous avons fait un grand pas, mais ce n'est pas suffisant.

Avec beaucoup d'enthousiasme mystique, nous devons continuer à travailler, sans que le froid spirituel ne nous envahisse, Maître Samael nous rappelle bien que :

« Pour changer, il faut savoir, pour savoir il faut apprendre et pour apprendre il faut faire de grands sacrifices. »

Si nous insistons sur le travail de méditation et d'étude de la gnose (la doctrine secrète du sauveur du monde) toujours avec beaucoup d'amour, alors elle vient se déposer peu à peu dans le centre même émotionnel. Une fois là-bas, la connaissance est passée à un niveau supérieur, celui qui y parvient, rien ni personne ne le sortira de l'enseignement.

Malgré ce prodige, le travail n'est pas terminé, chaque enseignement doit être placé dans la conscience et c'est vivre le savoir de façon très intense ; ainsi chaque connaissance sera déposée dans la conscience et ne sera jamais perdue pour toujours et à jamais.

Ce qui est encore mieux, celui qui place un enseignement dans sa conscience, se manifestera dans sa vie quotidienne de la manière la plus naturelle, sans aucun effort, et quand il reviendra à la vie, existence après existence, il sortira de l'enfance comme sa propre connaissance.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 98, Chap. « Deuxième commandement. »