Pourquoi faut-il commencer le travail intérieur pour voir un changement à l'extérieur ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Personne ne pourrait nier qu’à l’intérieur de nous, nous sommes chargés de beaucoup d’erreurs et que règnent des états psychologiques erronés.

Si nous voulons réellement changer, nous devons de toute urgence modifier radicalement et sans délai ces états « équivoqués » de la conscience. La modification absolue des états erronés est à l’origine de transformations totales dans le domaine de la vie pratique.

Quand quelqu’un travaille sérieusement sur ses états erronés, indubitablement, les situations désagréables de la vie ne peuvent plus le blesser aussi facilement.

La seule manière de comprendre ce que nous sommes en train de dire, c’est de le vivre ; de vraiment le ressentir sur le terrain même des faits.

Celui qui ne travaille pas sur lui-même est toujours victime des circonstances ; il est comme un misérable esquif dans les eaux tourmentées de l’océan.

Samaël Aun Weor. Livre : Gnose du XXe siècle.

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

La grande majorité d'entre nous ont le moi de la paresse, le moi de la luxure, la cupidité, l'envie, l'orgueil, la gourmandise, la colère, la jalousie et bien d'autres. Leur détermination à ne pas perdre une proie nous parle de la ténacité ou de la persévérance qu'il faut avoir à travailler sur soi et qui doit être notre priorité, et ainsi parvenir à une régénération personnelle symbolisée par la régénération de sa jambe perdue.

Le fait de se cacher et de rester vigilant en attendant une proie à nourrir nous rappelle les Proverbes bibliques, chapitre 22 verset 3 qui dit : « Celui qui veille voit le mal, et se cache ; pourtant le plus simple passe et absorbe les dégâts".

La grande majorité d'entre nous appartenons au groupe des simples : tout nous arrive, l'ego nous manipule à sa guise, nous n'avons pas notre propre individualité, José n'est pas José, Víctor n'est pas Víctor, María n'est pas María, Carlota n'est pas Charlotte, etc.

Nous sommes le moi qui marche, nous ne sommes pas libres, c'est notre légion de moi qui nous anime. Il faut se cacher, tendre une embuscade à soi et le tuer avec l'aide de notre Mère Divine intérieure, puisque chacun a la sienne, afin que nous puissions libérer nos vertus cachées, les vertus de l'âme : charité, sérénité, humilité, douceur de caractère, patience, modération dans tout ce que nous faisons, joie pour le bien des autres, pudeur sexuelle, fidélité, dire toujours la vérité, empathie envers nos semblables, volonté de faire les choses, etc., voilà notre nourriture pour avancer dans notre croissance spirituelle et d'être un véritable exemple pour nos semblables.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 93, Chap. « Symbolisme ésotérique du Crabe. »