Pourquoi avons-nous besoin, en plus de pardonner, d'annuler les dettes ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Il ne suffit pas simplement de pardonner, il faut ANNULER LES DETTES ; et c'est tout. Quelqu'un pourrait pardonner à son ennemi, mais sans jamais annuler ses dettes ! Il faut être sincères, nous devons les annuler et ceci est le sens profond de cette phrase qui dit : « Pardonne-nous nos dettes comme nous pardonnons à ceux qui nous doivent » ...

Tant qu'on s'identifie avec soi-même, on ne peut pardonner à personne. Cela fait mal quand on est insulté, cela fait mal quand on est humilié, cela fait mal quand on est déprécié. Pourquoi ? Parce qu'on a le Moi de l'orgueil, on a le Moi de l'amour-propre à l'intérieur de soi, bien vivant. Et tant qu'on a le Moi de l'amour-propre, on a mal lorsque quelqu'un blesse notre amour-propre. Ainsi, si nous ne nous identifions pas, alors, il nous est facile de pardonner et, plus encore, je dis : annuler les dettes est ce qu'il y a de mieux...

Samaël Aun Weor. Livre : Les secrets de la Lune.

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

La vie, telle qu'elle est conçue, est devenue mécaniste et inconsciente, travailler, étudier, manger, marcher, conduire..., sont des activités qui s'exercent avec la conscience endormie, mécaniquement, dans une sorte d'hypnose collective où l'on accorde de l'importance à avoir plus, gagner plus, savoir plus, être plus que les autres, avoir raison... Face au rêve de la conscience, l'être humain oublie son âme et non seulement s'identifie aux choses extérieures, mais aussi il s'identifie aussi à lui-même, à son souffrances, passions, rancunes, ambitions, envie, vanité, orgueil.

La personne s'identifie à elle-même en pensant qu'elle va avoir beaucoup d'argent, un dernier modèle de voiture ou en pensant qu'elle est une personne formidable, qu'elle va être bien reconnue, qu'elle en sait beaucoup. Il existe de nombreuses façons de s'identifier à soi. On peut commencer par ne pas s'identifier à soi et ensuite ne pas s'identifier à l'extérieur, car ce n'est qu'ainsi qu'il est possible d'aimer les autres. « Quand on ne s'identifie pas, par exemple, à un insulteur, on lui pardonne, on l'aime, on ne peut pas lui faire de mal ; Et si quelqu'un blesse son amour-propre, mais que l'on ne s'identifie pas à l'amour-propre, alors il est clair qu'on ne peut ressentir aucune douleur, car cela ne fait pas mal.

Tant qu'il y aura identification à soi-même et aux vanités du monde extérieur, il ne sera pas possible de pardonner, comme le dit la prière du Notre Père : « Pardonne nos dettes, comme nous remettons à nos débiteurs ». En plus de pardonner, il est également nécessaire d'annuler les dettes, car si l'ennemi est pardonné, mais que la dette n'est pas annulée, alors le ressentiment demeure, les rancunes sont nourries et le malheur continue.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 98, Chap. « Le quatrième commandement. »