Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

Gnose ICQ dans: Anglais | Espagnol

 

Comment profiter de l'état intérieur pour réussir sa vie ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Savoir vivre intelligemment, c’est combiner les états intérieurs avec les circonstances extérieures de manière correcte.

Tout événement vécu intelligemment exige son état intérieur spécifique correspondant.

Malheureusement, quand les gens se remémorent leur vie, ils croient que la vie en elle-même est composée exclusivement d’événements extérieurs.

Pauvres gens ! ils pensent que si telle ou telle circonstance ne s’était pas produite, leur vie aurait été meilleure.

Ils supposent que le sort a joué contre eux et qu’ils ont perdu l’opportunité d’être heureux.

Les événements malheureux, les revers de fortune, la misère, les dettes, les problèmes etc., sont l’exclusivité de ces gens-là qui ne savent pas vivre.

N’importe qui peut se fabriquer une riche culture intellectuelle, mais rares sont les personnes qui ont appris à vivre correctement.

Quand quelqu’un veut séparer les événements extérieurs des états intérieurs de la conscience, il démontre concrètement son incapacité à vivre dignement.

Ceux qui apprennent à combiner consciemment les événements extérieurs et les états intérieurs marchent sur le chemin du succès.

Samaël Aun Weor. Livre : « Psychologie Révolutionnaire ».

 

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Le secret du succès ne sont pas des opportunités extraordinaires favorables (événements externes) ; c'est plutôt apprendre à placer l'événement externe dans son état interne propre. Beaucoup d'entre nous doivent rire quand nous pleurons, nous nous inquiétons sans raison, nous nous identifions fanatiquement aux fausses idées d'un parti politique ; tout cela amène des douleurs, des maladies et des problèmes de toutes sortes.

Comment réussir à combiner des états internes convenables avec des événements externes ? On croirait qu'en lisant beaucoup, en étudiant une encyclopédie complète, en ayant de nombreux titres professionnels, mais : cela nous aidera à bien travailler et à gagner de l'argent, mais cela ne sert pas à apprendre à vivre dans la droiture.

Ce qu'il faut, c'est apprendre à se contrôler, avoir la capacité d'être calme devant une foule en colère et de ne pas finir par crier sans raison et détruire des choses ; pouvoir être à une fête et ne pas boire de vin, se droguer ou finir par adultérer ; Face au décès d'un être cher, il est logique d'être triste, mais pas de désespérer.

Cela semble très bien, mais en pratique, c'est extrêmement difficile à réaliser, car nous nous aimons trop, nous nous considérons comme les meilleurs parents sur Terre, les meilleurs enfants, les meilleurs frères et sœurs, en fait, ils ne nous paient pas comme c'est. Car, on pense qu'on s'est sacrifié pour les autres, qu'on est bon avec tout le monde et qu'ils nous paient la pièce de l'ingratitude.

Au lieu de plaindre les autres, nous ressentons une pitié exagérée pour nous-mêmes, cela nous fait chercher des failles pour ne pas assumer nos responsabilités. Cela nous amène à nous remplir d'émotions négatives à tout moment, de mauvais états internes qui ne coïncident pas avec les événements externes qui nous sont présentés dans la vie.

Ce n'est pas la chance, ce n'est pas l'univers, ce n'est pas le gouvernement qui nous a si mal. C'est notre terrible façon d'affronter la vie.

Ce dont nous avons besoin est symbolisé dans l’image de l'Arcane 11 du Tarot, une femme, à la sérénité olympique, ouvrant la gueule d'un lion hideux. On pourrait, par exemple, avec des paroles calmes, pleines de sincérité, calmer des états violents à l'intérieur de la maison. Mais, pour cela, il faut mettre l'état interne approprié.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 90, Chap. « L’État intérieur »