Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Comment dépasser les lois mécaniques du Retour et de la Récurrence ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

La personne humaine n’est plus qu’une machine au service de ces « moi » qui ont tant de compromissions. Le pire de toute cette affaire est que tous les engagements des gens que nous portons dans notre intérieur, sont remplis sans que notre entendement en ait quelque information préalable. Notre personnalité humaine semble, dans ce sens, un char tiré par de nombreux chevaux.

Il y a des vies qui se répètent d ‘une manière absolument exacte, des existences récurrentes qui ne se modifient jamais. Les comédies, drames et tragédies, ne pourraient en aucune façon se répéter sur l’écran de l’existence s’il n’y avait pas d’acteurs. Les acteurs de toutes ces scènes sont les moi que nous charrions dans notre intérieur et qui proviennent d’anciennes existences. Si nous désintégrons les egos de la colère, les scènes tragiques de la violence se terminent inévitablement.

Si nous réduisons en poussière cosmique les agents secrets de la convoitise, les problèmes qu’ils provoquent finiront totalement. Si nous annihilons les moi de la luxure, les scènes de bordel et de morbidité arrivent à leur terme. Si nous réduisons en cendres les personnages secrets de l’envie, les événements qui s’y rapportent cesseront radicalement.

Si nous tuons les « moi » de l’orgueil, de la vanité, de l’autoimportance, de l’amour-propre, les scènes ridicules de ces défauts finiront, par manque d’acteurs. Si nous éliminons de notre psychisme les facteurs de la paresse, de l’inertie, de la mollesse, les scènes horripilantes caractéristiques de cette sorte de défauts ne pourront plus se répéter, par manque d’acteurs.

Si nous pulvérisons les « egos » dégoûtants de la gourmandise, de la gloutonnerie, les banquets, les saoûleries, etc., se termineront, par manque d’acteurs. Puisque ces divers « moi » opèrent de manière déplorable dans les différents niveaux de l’Etre, il devient nécessaire de connaître leurs causes, leur origine, aussi bien que les procédés christiques qui devront nous conduire finalement à la mort du moi-même et à la libération finale.

Samaël Aun Weor. Livre : « La Grande Rébellion ».

 

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

En temps voulu, on revient, on revient dans ce monde, ce n'est pas très agréable d'y retourner, mais on revient. C'est la loi de l'éternel retour de toutes choses, les planètes retournent à leur point de départ après quelques mois ou années, les atomes au sein de la molécule retournent à leur point de départ initial. Les saisons du printemps, de l'été, de l'automne et de l'hiver reviennent chaque année, tout revient, tout revient, pourquoi devrions-nous être une exception ? Incontestablement nous revenons, nous nous réincorporons dans un nouvel organisme.

Nous ne parlons pas de réincarnation, c'est plus élevé ; c'est la loi de l'éternel retour de toutes choses et cette loi est déjà démontrée.

La vie de chacun de nous en particulier est un film vivant que lorsque nous mourons, nous emportons avec nous dans l'éternité. Chacun de nous prend son film et le rapporte pour le rejouer sur l'écran d'une nouvelle existence.

La répétition des drames, comédies et tragédies est un axiome fondamental de la loi de récurrence. Dans chaque nouvelle existence, les mêmes circonstances se répètent toujours. Les acteurs de telles scènes toujours répétées sont ces gens qui vivent en nous, les "moi".

Si nous désintégrons ces acteurs, ces "moi" qui sont à l'origine des scènes toujours répétées de notre vie, alors la répétition de telles circonstances deviendrait quelque chose de plus qu'impossible.

Évidemment, sans acteurs, il ne peut pas y avoir de scènes ; c'est quelque chose d'irréfutable, d'incontestable.

C'est ainsi que nous pouvons nous libérer des lois du Retour et de la Récurrence ; afin que nous puissions vraiment nous libérer.

Evidemment chacun des caractères (moi) que nous portons en nous, répète son même rôle d'existence en existence ; si on le désintègre, si l'acteur meurt, le rôle se termine.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 90, Chap. « Retour et Récurrence. »