Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Que représente l'incrédulité de l'apôtre Thomas ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Etre sensé signifie être compréhensif, dans le sens complet du mot. Thomas est cette partie de l’Etre qui se rapporte au sens intime de la compréhension.
Pour atteindre la compréhension, il faut beaucoup d’analyse, de réflexion, et surtout de méditation et d’autoréflexion évidente de l’Etre.
N’importe quel défaut psychologique découvert grâce à l’autoobservation psychologique, doit être préalablement compris dans tous les niveaux du mental avant que nous puissions procéder à sa désintégration.
Lorsque nous acceptons que nous avons notre propre idiosyncrasie psychologique, nous commençons dès lors à nous autoobserver d’instant en instant.
C’est par l’autoobservation seulement qu’il est possible de s’autodécouvrir.
Dans toute autodécouverte, il y a autorévélation.
Thomas est donc, cognition, compréhension et infinie patience.

 

Samaël Aun Weor. Le Pistis Sophia.

 

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Cher lecteur, nous allons étudier Thomas et Matthieu en tant que parties de notre être. Historiquement l'apôtre Thomas, celui qui doutait de la résurrection de Jésus-Christ ; Pour se convaincre qu'il s'agissait bien de Jésus, il a demandé de mettre son doigt dans la plaie de son côté. Il a été considéré comme un incroyant.

Etudié du point de vue, dans le cadre de notre Être, Thomas est celui qui nous enseigne le bon sens ; discerner pendant que nous méditons ; être patient dans nos pratiques ou exercices Gnostiques ; développer la compréhension, etc. parce que cette partie de l'Être nous apprend à gérer l'esprit.

L'antithèse de Thomas que la plupart d'entre nous portent, nous tient incrédules, impatients, avec un esprit turbulent, anxieux lorsque nous méditons, l'esprit qui nous fait chanter une prière à la hâte au lieu de prier patiemment.

Le Thomas particulier nous enseigne que nous devons être guidés par la sagesse divine que les différentes parties de l'Être peuvent nous donner. Thomas, à travers son Évangile, nous encourage à nous conformer au troisième facteur de la Révolution de la Conscience, qui est le sacrifice pour l'humanité bien compris. Il n'accepte que le Maître du monde, le Christ intime de chacun de nous.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 88, Chap. « Thomas et Matthieu. »